Vertere (Number 18 – Year 2016)

ISBN: 978-84-16446-16-2 – Nº18/2016
EDITAN Y EVALÚAN Diputación Provincial de Soria y
Ediciones Universidad de Valladolid (EDUVA)

 

DANIEL LÉVÊQUE (Coord.)

Figures et pointes stylistiques novatrices
en langue allemande, anglaise, espagnole
et leur traduction française

Considérée dans la variété de ses domaines d’application, et aux fins de transmission, l’opération de traduction induit indéfectiblement le phénomène de «transmutation». Le présent volume se veut une illustration méthodique de cette affirmation, embrassant à la fois le champ des littératures germanophone, anglophone, hispanophone, et une temporalité allant du XIVe siècle aux XXe-XXIe siècles. Il en résulte une collection de 1250 citations en langue allemande, anglaise, espagnole, toutes accompagnées de leur transposition, de leur «transmutation» en langue française. Font l’objet de cette sélection: des figures de la pensée (comme les aphorismes) et, plus particulièrement, des figures de mots (comme les comparaisons, les metaphors et autres formes laconiques non figées –libres– ou, pour certaines, défigées), bref, toute forme stylistique originale, toute trouvaille conceptuelle ou formelle novatrice. Ces citations littéraires numérotées et référencées sont ordonnées en catégories thématiques (20) disposées par ordre alphabétique, elles-mêmes déclinées en sous-catégories (70) disposées suivant un ordre d’enchaînement logique. En outre, les extraits en question sont classés par langue, auteur, oeuvre et ordre d’apparition dans une oeuvre donnée.

Le travail traductologique du groupe de recherche fut de cerner l’intention des auteurs, de mettre au jour l’intuition créatrice à l’origine de nombre des formulations répertoriées, notamment de toutes celles qui répondent soit au processus de métaphorisation de la réalité, soit à un jeu morphosémantique manifeste. Les traducteurs ont adopté ici une posture «intuitivo-cognitive», posture selon laquelle (dans les cas de non-correspondance mécanique entre les langues, bien entendu) leur propre créativité a pu être en soi un gage de fidélité à l’esprit du texte original, sinon au texte original, parachevant en quelque sorte cette «transmutation» initiale du réel opérée par les auteurs. C’est en cultivant un ars imitandi certain qu’a été menée cette entreprise «intermédiaire» de re-création, de réécriture respectueuse du «vouloir dire» de l’auteur, réécriture qui à maints égards –surtout dans ce contexte littéraire–. aura donc été autant le résultat d’une somme 18 de contraintes linguistiques que l’affirmation d’une «liberté traduisante» particulièrement féconde.

Notons enfin que pour garantir une fonctionnalité optimale de cet ouvrage conçu selon un schéma d’entrées multiples, deux répertoires viennent compléter le recueil thématique des extraits: un référencement de 100 types de figures identifiées permettant un renvoi aux citations concernées (ellesmêmes assorties des numéros correspondant aux figures recensées), ainsi qu’un index de 6860 mots-clés issus des quatre langues traitées –et choisis selon leur fonction stylistique et/ou thématique–, permettant, de la même façon que précédemment, un renvoi aux citations d’appartenance qui sont, ells toutes, comme des brisures littéraires de réalités en reflet.

 


 

 
Materia destacada Thema:   CFP : Traducción e interpretación
Materia destacada IBIC:    CFP : Traducción e interpretación
Materia IBIC:   CB : LENGUAJE: CONSULTA Y GENERAL
 

 


Daniel LÉVÊQUE – coordinateur, référent pour l’espagnol – est titulaire d’un doctorat en littérature hispano-américaine (1984) et d’un doctorat en linguistique hispano-américaine (1992), obtenus à La Sorbonne; il est Professeur (CNU 14) en langue espagnole et littérature hispanique. Il collabora au Diccionario de hispanoamericanismos no recogidos por la Real Academia (coord. Renaud Richard), Cátedra, Madrid, 1ère éd. 1997, publia en Espagne le Diccionario del español de Centroamérica – los usos lingüísticos en la literatura social de América Central, Université de Valladolid, 2010 (326 p.), et, en Allemagne, Hablantes y hablas en la novelística social centroamericana (1940-1970) – para una tipificación dialectológica del discurso literario regional, éd. LINCOM Europa, Munich, 2011 (164 p.). Il participe à des colloques et publie des articles sur la lexicographie et la littérature centre-américaines, ainsi que sur la traduction de l’espagnol (particulièrement d’Amérique) vers le français. Outre ses activités de recherche, il se consacre depuis 1980 à l’enseignement de la langue espagnole, de la traduction-traductologie, ainsi que des lettres hispaniques, à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO – Angers – France); après avoir occupé, depuis 1994 jusqu’en 2013, la fonction de Responsable du Département d’espagnol de ladite université, il y est l’actuel Directeur du Département de Recherche en Humanités, ainsi que de la revue correspondante CIRHILLa (Cahiers Interdisciplinaires de Recherche en Histoire, Lettres, Langues et Arts) dont il a coordonné les n° 38: «Esprit des mots et mots d’esprit», L’Harmattan, Paris, 2012 (336 p.), et 40: «Recension et réutilisation des savoirs et savoir-faire culturels: les catalogues de connaissances», id., 2014 (277 p.). En outre, il est membre de l’équipe «Langues, Littératures, Linguistique des Universités d’Angers et du Maine» (3L.AM – EA 4335).

Gwénola SEBAUX – référente pour l’allemand – est Docteur en études germaniques, Professeur (CNU 12) en civilisation allemande à l’UCO (Angers – France). Ses recherches, menées dans une perspective historique et anthropologique, portent essentiellement sur les minorités allemandes d’Europe centre- et sud-orientale et d’ex-URSS, et sur la politique migratoire et post-migratoire de l’Allemagne contemporaine. Elle a notamment publié: (Post) Colonisation – (Post) Migration. Ces Allemands, entre Allemagne et Roumanie, éd. du Manuscrit, coll. Carrefours d’Empires, Paris, 2015 (496 p.). Ses cours en Licence et en Master portent principalement sur la civilisation allemande, et l’analyse d’actualité politique. Elle a longtemps enseigné la traduction et la traductologie, en Licence et Master de traduction. Elle est membre du Comité franco-allemand des historiens (CFAH), du comité de lecture de la revue Allemagne d’aujourd’hui, ainsi que de l’équipe 3L.AM – EA 4335 susmentionnée.

Annie BIRKS – référente pour l’anglais – est Maître de Conférences (CNU 11) à l’UCO (Angers – France) où elle enseigne principalement la littérature anglaise, les techniques de traduction et la stylistique française. Depuis l’obtention de son doctorat à La Sorbonne sur «La Rétribution dans l’oeuvre de J.R.R. Tolkien», elle publie régulièrement des articles sur cet auteur et a coordonné le n° 34 des Cahiers du CIRHiLL: «Étymologie et traduction», L’Harmattan, Paris, 2011 (326 p.), invitant le lecteur à réfléchir sur le processus de traduction à la lumière de cette science de la filiation des mots. Elle a également contribué à l’élaboration du Dictionnaire Tolkien, éd. CNRS, 2012. Elle est intégrée au Centre de Recherches Interdisciplinaires en Langue Anglaise de l’Université d’Angers (CRILA – EA 4369); elle est membre de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES), du Centre d’Études et de Recherches sur les Littératures de l’Imaginaire (CERLI) et de la Deutsche Tolkien Gesellschaft.

Ce volume de la collection “VERTERE” Monográficos de la Revista HERMĒNEUS est le résultat d’un travail collectif mené au sein de l’équipe de recherche “Littératures, Étrangéité, Mutations et Identités Culturelles” (LÉMIC) de l’Université Catholique de l’Ouest (Angers – France). Il est la concrétisation d’un des volets du projet scientifique triennal (2012-2015) porté par le Département de Recherche en Humanités, et développé sous le titre “Transmissions-Transmutations”.



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PROLOGUE, PRÓLOGO

 
El trabajo que ha realizado este grupo de investigadores es sumamente interesante, y por elegir tres lenguas vehiculares y una lengua “cible” –lengua de llegada– es, cuanto menos, novedoso. Van en busca de la novedad en la antigüedad. Como ellos mismos dicen en la introducción, se desmarcan de las numerosas obras sobre paremiología, proverbios y fraseología aparecidas en el siglo XX de una manera más prolífica que en siglos anteriores; pues no podemos ignorar que antes también hubo estudios sobre el tema: recopilaciones nacidas de textos literarios, pero también de hablantes que recogían lo suyo propio y lo que había en su entorno. Entre ellos encontramos, también, a investigadores que se sumergen en las obras de grandes escritores para entresacar una manera de hablar y decir que ponen de relieve a los protagonistas o a los acompañantes.

Entre las áreas lingüísticas contempladas, este grupo de investigadores ha elegido a los grandes escritores de la literatura española.

De la lengua madre, nacida en España, han realizado una selecta elección y nos encontramos con: Jorge Manrique, Cervantes, Guzmán de Alfarache, Pérez Galdós, Martín Gaite, Santa Teresa, Gustavo Adolfo Bécquer, Cela, Francisco Umbral, Tirso de Molina y un largo etc. Abreviando podemos decir que los hay de todas las épocas.

Y de la otra España que fue, nos llegan maravillosas obras, globalmente más recientes, pero con gran enjundia. Del lado americano, tenemos a los jóvenes: M.Á. Asturias de una manera muy destacada, García Márquez, A. Roa Bastos, C. Alegría, A. Carpentier, J. Rulfo, R. Amaya Amador, J. Cárcamo, C.L. Fallas, M. Vargas Llosa y tantos otros.

El resultado de este trabajo es una obra que será necesario consultar por otros estudiosos que decidan acercarse a otros autores.

Ya en la introducción, el coordinador, Sr. Lévêque, explica perfectamente lo que se han propuesto. Se puede estar de acuerdo, o no, con el enfoque de este trabajo, pero se ha realizado de una manera impecable. Juegan un poco con la identidad de las dos lenguas que nos ocupan, el español con la /ñ/ signo emblemático de nuestra identidad, y hacen exactamente lo mismo con la /e/, /ê/ del francés.

Debemos hacer hincapié en la dificultad que puede encontrarse con el español americano. Aunque estamos hablando de una misma lengua, hay muchas diferencias y si quisiéramos no entendernos, lo haríamos a la perfección.

En una mesa redonda, sobre traducción, realizada en la Casa del traductor en Tarazona hace unos cuantos años, formada por traductores argentinos, mejicanos, peruanos, cubanos y españoles, se planteó una pregunta: ¿A qué español se traduce? Algunos de los traductores acusaban a los españoles de traducir solo a la lengua de la madre patria, y resulta que aquellos traductores a los que acusaban de españoles, unos eran argentinos y otros cubanos.

Esta excusa me sirve para poner de manifiesto las buenas traducciones que se han hecho en este estudio tanto de España como de Hispanoamérica al francés. Son, intachables.

Los que han traducido al francés no sólo han puesto de manifiesto el conocimiento de la lengua, sino también de la cultura, condiciones sine qua non para un traductor.

Recorriendo todos los recursos que se pueden emplear en torno a la traducción, eligen aquellos que les son más propicios en cada traducción, la traducción mot à mot, palabra por palabra. La mejor, cuando se puede realizar. Lo decía el profesor y traductor García Yebra, y el traductólogo Nida, pero casi nunca se puede aplicar, y cuando ha sido posible, lo han hecho.

Realizan una traducción literal perfecta, valga el ejemplo de García Márquez:

La palabra mestizaje significa mezclar las lágrimas con la sangre que corre.

Le mot métissage signifie mélanger les larmes avec le sang qui coule.

El traductor se identifica en sus juegos narrativos con el autor de forma postsincronizada que diría Albert Bensoussan, aunque confiese que ha traicionado (J’avoue que j’ai trahi). Así sucede con los juegos sémicos y fónicos de palabras que aparecen con cierta frecuencia: las sábanas de las nubes en las sabanas / les draps nuageux du ciel et la couverture végétale de la savane o las calzadas: calles, que no las otras calzadas (que no van descalzas), según leemos en El Papa Verde de M.Á. Asturias:

Sólo en la ciudad las calles están calzadas. Aquí puras descalzas. De tierra.
De tierra para los pies del pueblo descalzo.

Les rues ne sont chaussées que dans les villes. Ici elles sont seulement déchaussées.
En terre. En terre pour les pieds des va-nu-pieds.

El traductor absorbe el texto extranjero y al hacerlo suyo lo transmite a la perfección en su propia lengua, identificando a las dos: lengua autor/lengua traductor.

No obvia la nota del traductor que, aunque digan que es su vergüenza, es necesaria cuando se trata de algo especial, como ocurre con la referencia al ser fantástico la Siguanaba.

La creación de neologismos no es un impedimento para el traductor: Trabajodido / Turbinfernal; Orejavulario / Auribulaire. El éxito del neologismo ya no depende de él.

Los diversos temas que recoge de todos los autores hispanohablantes son dichos, proverbios, refranes…, en definitiva: paremias que se adaptan a los pueblos y a los tiempos.

En Cien años de soledad, García Márquez pone en boca de Aureliano Buendía lo que hace sentado en su puerta: esperando que pase mi entierro. Puede que no, pero, también, puede que sí, sea la adaptación del dicho: siéntate en tu puerta y verás pasar el cadáver de tu enemigo. ¿Se sentía Aureliano Buendía enemigo de sí mismo?

En el apartado de Bibliotecas y Literatura no podía faltar la mención al gran escritor español como es Cervantes y a la obra, sin duda, una de las más importantes de la literatura universal. El Quijote ha sido la obra más traducida por los franceses desde que apareció y nos ha llamado la atención cómo el traductor al francés ha hecho su propia traducción. Seguro que es conocedor de la primera traducción de François de Rosset y la última del siglo pasado de Aline Schulman, y las que ha habido entre una y otra, pero ha querido hacer la suya porque su fin no era la traducción de la obra, su fin era otro.

¿Qué destacaríamos de este trabajo? La novedad, como hemos dicho al principio, de recoger figuras y finuras que ponen de manifiesto la supervivencia de estructuras de la lengua, la fraseología, que se habían quedado obsoletas y que los escritores, poniéndolas al día, las han devuelto a la vida. Han hecho una parodia del refrán en su forma histórica. ¿Acaso no es la desautomatización una parodia y el aggiornamento de estas estructuras? Son muchos los estudiosos de la paremiología que se han inclinado sobre estas nuevas estructuras y no cabe ninguna duda que la desautomatización favorece la pervivencia del refrán. Inclinémonos sobre el estudio que, respecto a este tema, hace Marina García Yelo (2012) y nos daremos cuenta de su vitalidad.

Uno de los escritores españoles que aparecen en la presente recopilación es Jorge Manrique, el autor de Coplas por la muerte de su padre, el mismo que en sus Obras amatorias escribió:

Yo soy el que, por amaros,
estoy, desde que os conocí,
sin Dios y sin vos y mí.

Sin Dios, porque en vos adoro;
sin vos, pues no me queréis;
pues sin mí, ya está de coro
que vos sois quien me tenéis.

Como se ve, a la descripción inicial de la situación del poeta (sin Dios y sin vos y mí) le sigue la explicación de cada uno de los términos.

Salvando las distancias, algo muy similar se aprecia en esta copla popular:

Ni contigo ni sin ti
tienen mis males remedio;
contigo, porque me matas
y sin ti, porque me muero.

Escritura, historia/tradición y traducción actualizada, forman un trío inequívoco en este extraordinario trabajo de investigación.

A modo de conclusión, dos finuras de dos grandes escritores del siglo XX:

Caminante no hay camino, se hace camino al andar, decía A. Machado y así lo vio C.J. Cela: el camino se ha hecho para andar y el sentarse al borde del camino, a hablar con la gente, acaba enviciando.

La definición de “traducción” puesta en boca de Don Quijote, por Cervantes (n° 217), es un punto para meditar que no le ha sido ajeno a este grupo de traductores; por eso ellos han querido que el tapiz reflejara la realidad lo más posible.

Andando y recorriendo muchos kilómetros de lectura estos caminantes han construido un camino nuevo, que con toda seguridad, muchos transitarán.

 
 
Mª del Pilar Blanco García

Profesora Jubilada del Departamento de Filología Francesa
Directora del Instituto Universitario de Lenguas Modernas y Traductores (2002-2009)
Universidad Complutense de Madrid
 
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